Jacques Merceron

Jacques Merceron

Amateur – dans d’autres vies – d’anneaux, de cheval d’arçons et de barre fixe, traducteur de rouleaux horoscopiques, mythologue et médiéviste, Jacques Merceron a vécu à Arcueil (à l’ombre d’Erik Satie), Los Angeles, Berkeley, Bloomington (IN). À présent Montpelliérain. Il a publié des études sur le Moyen Âge, la mythologie, les traditions et savoirs populaires (contes, légendes, médecine magique), un Dictionnaire des saints imaginaires et facétieux (Seuil, 2002), un Florilège de l’humour et de l’imaginaire des noms de lieux en France (Seuil, 2006). Par goût, en poésie, il aime et pratique le grand écart, du « merveilleux » au « facétieux ». Il aime par-dessus tout Nerval, tout Nerval, et les poètes rémouleurs du rêve ; Leiris et Michaux aussi, en tant qu’équarrisseurs du langage, Rabelais, les films de Tati, la musique humoristico-rosicrucienne de Satie… Poèmes dans Décharge, Nouveaux Délits, Arpa, Verso, Diérèse, Mots à Maux, Recours au poème, Le Capital des Mots, Lichen. Recueil récent : Par le rire de la mouche (haïkus), avec des dessins de Jacques Cauda, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? (2022). 


Unlike Ponge, whose bias towards things results in essentially static words, this Écart-te-ment des Six Ifs opts here – playfully – for the bias towards words, character-words set in motion in the whirlwind of Grand Guignol, of the game of knock-down, or in fatrasic sketches, in the rough clash of horsehair words (hurepés) and smooth, silky, combed words, words coalescing like ectoplasms of “sound-form-rhythm” and meaning (so little sometimes), in “tales of lies”. Master words that always condemn us to be rolled in the flour of breath, dragged with them into decay, swallowed up, condemned to the gallows of silence, after the trace of a last taste on the tongue or a ringing in the ears. Publication date: January 1, 2024 Order