Éditions Douro           "Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr


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La diagonale de l'écrivain

Collection La diagonale de l'écrivain

Directeur : Alain Marc 

Alain Marc remplace Philippe Thireau à la direction de la collection « La diagonale de l’écrivain ».


Alain Marc est poète, essayiste et écrivain. Il a publié plus d’une vingtaine de livres et effectue des lectures publiques de ses textes. Il a été soutenu par Pierre Bourgeade et Bernard Noël au début de son parcours. Il a publié deux titres dans la collection « La Diagonale de l’écrivain » avant d’en reprendre la direction en septembre 2023.

Reprendre la collection « La Diagonale de l’écrivain » créée par Philippe Thireau de 2018 à 2023, d’abord chez Z4 éditions puis aux éditions Douro, est un sérieux défi tant les textes qui y ont été publiés sont de qualité.
A.M.

Philippe Thireau est écrivain, auteur dramatique et poète. Il vit à Nantua, entre lac et montagnes du Jura. Il est régulièrement publié depuis 2008. Il collabore à diverses revues littéraires dont Les Cahiers de Tinbad, Chroniques du Çà et là, Recours au poème… Il crée la collection « La diagonale de l’écrivain » en février 2018, qu'il dirige jusqu'au mois de juillet 2023. 

Merci, cher Philippe Thireau !

Ce fut un honneur et un réel plaisir pour notre maison d'édition de reprendre la collection "La diagonale de l'écrivain" que tu as dirigé et développé jusqu'à la fin de l'année 2020 chez notre confrère et ami Daniel Ziv, de Z4 Éditions.

Nous avons également eu la chance de publier l’un des magnifiques ouvrages que tu as écrits «  Cinéma Méphisto  » et nous serons toujours à ta disposition pour les prochains.

Les publications de Z4 Éditions restent disponibles (ci-dessous) et peuvent être commandées par le biais des liens que nous mettons au service des lecteurs.

L'équipe des éditions Douro


Se contenter de « ne ressembler à rien » mérite un long exercice de science peu exacte. À savoir de poésie. Il faut rassembler ses forces. Car l’union fait la farce et Tristan Felix le sait. Complètement à poil sous ses masques elle se fait clown mais aussi tragédienne. Elle électrise les Électre qu’elle transporte en Espagne via le Chevalier Inexistant de Calvino, ce à quoi Sancho jamais ne pensa. Tous les textes de cet ouvrage s’appellent « Reviens ! ». Car celle qui devient notre Pessoa en multipliant jusqu’à l’anonymat les hétéros comme autant de mimes, ne cesse de nous étonner et esbaudir. Je la tiens pour la plus grande des vivants écrivains non vains, et artistes du même tabac à pipe que je pratique depuis plus de cinquante ans déjà. Jean-Paul Gavard-Perret




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Cette audacieuse fiction, Joguet, Joguette, dans une collection, habilement nommée La diagonale de l’écrivain en ce qu’elle permet aux auteurs sollicités de nous ouvrir leurs coulisses et entrailles, est une pente que dévalent hardiment vers le tréfonds de leur humaine déshérence un frère et une sœur. Joguet et Joguette, sans origine ni descendance, îlot détaché du grand continent de l’inepte espèce, composent, comme au théâtre, un duo beckettien (pour la perspective d’un Cap au pire), rabelaisien (pour la plongée dans la viande du langage) et boschien (pour l’invention infernale), un couple dont la truculence tragique est davantage orchestrée par la santé d’une écriture que par le comportement des personnages – Tristan Felix




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L’écriture de Carole Mesrobian est un voyage dans un imaginaire qui trace la ligne d’un infini sans retour, pour plonger dans les sables mouvants de la vie… là où les passants indifférents tracent leur histoire invisible… là où l’écriture donne son visage au destin qui frappe sans écouter les gémissements des mots… là où le cri d’une femme plonge dans les restes d’une écriture à refaire et à vivre en dehors du tunnel mortifère de l’altérité nommée homme… « Je suis une femme ailleurs… là où n’existent plus ni les femmes ni les hommes.»

Davide Napoli


Carole Mesrobian inscrit son parcours dans un livre haletant, mélangé comme la vie est mélange ; elle mixe avec bonheur les constats et effets de sa vie intérieure intense avec son travail universitaire. L’étude des épigraphes, véhicules de la pensée profonde des auteurs confrontés à leurs textes (notamment ceux de Stendhal), renvoie naturellement à sa démarche personnelle.

Philippe Thireau


Carole Merobian est poète et doctorante. Elle assure la co-direction, avec Marilyne Bertoncini, d’un important magazine littéraire français sur support numérique : Recours au poème.

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Je ne crois pas au hasard, je ne crois qu’aux rencontres, disait René Char. Billie Holiday, Emilie Dickinson, Malala Yussafzai sont des rencontres. Alors, réunir ces trois portraits de femmes que j’aime et respecte en un livre, c’est réaffirmer mes tentatives de ne pas/plus dissocier le désir intime du devenir artistique, inscrire mon chemin dans ce qu’il révèle de tours et détours, d’errances aussi, et le partager en une « diagonale » imprévue. Et c’est très bien.

Diagonale brute, bifurcation sensible qui m’offrent la possibilité de réunir certains de mes propres fragments, d’affirmer une identité ouverte au devenir, au mouvement – et donc à l’imprévu, à l’imaginaire.



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Un livre de Dominique Preschez n’arrive jamais au hasard d’un détour ; il lui faut un terreau, une envie, une maladie du cœur pour qu’advienne l’impensable : qu’une vague magistrale emportant les mots et toutes les musiques du monde submerge notre temporalité, celle du lecteur que Preschez convoque au débat. Comme il l’écrit, à force d’être toujours vivant. Tenir bon, car la mort est visible depuis toujours.


À la recherche du Je perdu dans la suite d’un AVC et d’une mort clinique intervenus en 1992, Dominique Preschez écrit un recueil de retrouvailles avec la mémoire enfouie dans celle des autres, là où, justement, pourrait se trouver Je. Parlando prend place naturellement après la somme mémorielle que représente Le trille du diable, ouvrage paru chez Tinbad en 2018.



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Pasolini, parlant de son travail de metteur en scène et de théoricien, disait qu’il faisait un Cinéma de Poésie. À sa suite, en modestie mais avec assurance, je soutiens que j’écris une Poésie de Cinéma (de – et non pas du). Ce poème pour en faire image : La poésie de cinéma est une plainte Cette plainte est absolue À savoir qu’elle n’a adresse ni fondement. La forme de la plainte est le cœur brisé La particularité de cette brisure est que le cœur la veut.



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Qui mieux qu’Alain Marc peut personnifier cette collection « La diagonale de l’écrivain » chargée de révéler la « fabrique » d’un auteur ? Plonger dans « Actes d’une recherche », carnet 1986 – 2019, c’est s’immerger dans le quotidien fantasmatique, analytique, rêveur, criminel (pour la littérature) du poète : ses notes, fragments, morceaux choisis transgressent les règles de l’écriture, élèvent les emportements intellectuels au statut d’œuvre d’Art. Que nul ne soit surpris d’un usage immodéré de virgules, parfois ; alors la respiration se fait haletante, hachée, les idées que l’on croyait établies volent joyeusement d’une ponctuation l’autre pour finir dans une… virgule justement, échappée en bas ou en haut de page, comme pour dire : « C’est là que niche la vérité, dans ce tracé apostrophe. » « Écoutez écrire » Alain Marc, ici, maintenant.



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Murielle Compère-Demarcy s’échappe d’elle-même, douloureusement, pour accompagner « Saint Artaud » dans sa poétique fragile, délirante, monstrueuse, aiguisée, amoureuse. Artaud, un monument aérien visible dans l’invisible. Comment s’emparer de l’invisible ?


Murielle Compère-Demarcy se livre, dans Alchimiste du soleil pulvérisé, cinquième opus de La diagonale de l’écrivain, à un exercice d’adoration, fascination : elle emprunte un parcours halluciné à la poésie rauque, profonde, parfois cérébrale, dévastée par l’enjeu. Mais poésie établie magistralement dans le mouvement enveloppant de cette « toile tendue sur le chevalet de l’âme » — sublime vers de sa composition, dont elle se vêt pour traverser la sidération Artaud.



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Poser pour Jacques Cauda en son atelier de peintre, et mourir à la réalité. Geneviève aux yeux bleus – ils sont le parangon du seul bleu véritable –, est littérairement déposée sur la palette-étal, nue, explosée, cuite, dévorée, avant de renaître sur la toile et le livre. Chaque ligne et mot de l’ouvrage sont dévoilement-recouvrement : la syntaxe du peintre, meurtrière de la lumière jaillie des fondements, faite de repentirs, bouscule celle de l’écrivain. Qu’est-ce que surfigurer suivant Husserl cité par Cauda : « Le passé intentionné peut être surfiguré et l’image produite, se formant intuitivement, se recouvre avec ce qui est intentionné. » Ainsi l’acte de créer, l’Art, ne peut être qu’une approche du vrai insaisissable.



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Robert Mc Liam Wilson a écrit : « Toutes les histoires sont des histoires d’amour. » La vie de Pierre Barachant n’est pas seulement celle d’un écrivain, c’est aussi une histoire d’amour. Oui mais… bien arrosée dans les brumes de la grande ville, bien saignante, et si tendre aussi ! Et pleine de circonstances atténuantes. « Car c’est dur d’écrire la nuit à Berlin, deux ou trois cents pages. C’est dur. Ou même dix. Ou bien une seule, tiens ! Et pourtant ce n’est rien. Ça se fait tout seul. Allez y comprendre quelque chose ! » La prose de Pierre Barachant est enlevée, c’est celle de la rue mais peaufinée par plus de trente années de travail. Résultat ? Une écriture dense, haletante, qui ne lâche pas le lecteur avant la dernière page lue.



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Voyage dans le temps profond. Gilbert Bourson nous prend par la main et nous guide dans le labyrinthe de sa pensée féconde. Fécond est le poète qui nous offre de mettre en scène sa propre démesure, celle de l’enfance royale tissée de tous les troubles anciens. Qu’est-ce que la poésie pour Gilbert Bourson : « La langue est énergie. Un poème est tension, élan vers une déstabilisation du correct et du convenu, il est une insurrection permanente de sens. » Aussi ne devons-nous pas nous étonner de la jouissance syntaxique qui accompagne Sur la rive où bâille la ligne des portes. La révolution des mots, du phrasé habille le parcours littéraire de Gilbert Bourson.



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Cet ouvrage reprend le texte de deux conférences prononcées par Philippe Thireau. La première titrée Le bruit sombre de l’eau fut donnée à la ferme familiale de Flagey – Pôle Courbet, le 30 juillet 2017. Elle rend compte de la démarche de l’auteur confronté aux photographies de Florence Daudé parues dans leur ouvrage commun : Soleil se mire dans l’eau (Z4 éditions).


La seconde conférence, titrée Flamme vive, entendue au Cercle suisse de Besançon à l’invitation de l’association Défense de la langue française le 15 mars 2016, met en perspective la relation épistolaire et amoureuse tissée entre Benjamin Constant et Isabelle de Charrière à la fin du XVIIIe siècle. Cette relation est relatée dans un ouvrage de l’auteur paru en 2015 chez l’éditeur suisse Cabédita sous le titre : Benjamin Constant et Isabelle de Charrière, Hôtel de Chine et dépendances.



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