Jean-Paul Gavard-Perret

Jean-Paul Gavard-Perret



Jean-Paul Gavard-Perret est poète, écrivain, critique de littérature et d’art contemporain. et de photographie. (cf. in de la Photographie, OpenEye, Le Littéraire, Turbulence Vidéo, Esprit, TK21, etc.). Il a publié un grand nombre de livres : poésie, textes courts, essais sur l’art et la littérature dont « Extinctions » à propos de Beckett aux éditions Douro.


Face aux photographes productivistes ou amateurs qui laissent le monde aussi désolé que convenu, de rares créateurs deviennent irremplaçables. Supplément d’image d’un côté, amenuisement de réalité de l’autre, ces photographes en leurs options évitent le jeu d’éclosions de lumières aveuglantes. Ils traquent l’ombre. Pour eux, voir moins montre plus. Et ce, en divers champs : éthique, sociale, politique et esthétique où la photographie ne copie plus du réel : elle le métamorphose. Sont réunis ici les créateurs qui répondent à la « Chambre claire » de Barthes. Dans « La chambre sombre », les fenêtres ouvrent sur des territoires sombres et acérés. Les photographes laissent l’œuvre au noir - mais parfois non sans détour. Leurs visions ne suggèrent jamais des effondrements, mais des perspectives par de nouveaux sédiments pour une autre beauté.



Parution : 2 juin 2025


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Communiqué de presse



« Extinctions » présente les stratégies de Beckett afin de conduire l’être jusqu’à son impossibilité d’exister et à sa vacuité. Les lieux du corps, comme ceux de l’espace et du temps subissent - par la fiction, la poésie, le cinéma, la télévision et la radio- tout ce qui s’écroule puis s’efface et s’éteint par la puissance de l’imaginaire.

L’essai, à travers une numérotation choisie, révèle les langages profondément novateurs et créateurs de Beckett pour dire l’épuisement du sens. Les stratégies de l’imaginaire éliminent toute révélation illusoire. Deux citations sont emblématiques de cette œuvre paradoxale entre l’impossibilité du dire et l’effacement : de « au commencement était le calembour » jusqu’à « Assez les images » où ne subsiste que la musique du silence dans le noir.



Parution : 1er septembre 2024


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Communiqué de presse



 L’auteur se fait observateur acidulé des prétendus bouleversements qui parcourent l’existence d’un héros dont la postérité est cultivée de son vivant — ce qui est bien plus roboratif. Cet auteur a trouvé dans son héros sans ne l’avoir jamais rencontré le parfait écho à la formule revisitée sur l’amitié selon Montaigne : «Parce que c’était lui, parce que c’était moi ». Bref, pour ce dernier, Cauda reste le seul maître. La plus grande révérence à lui accorder est sa mise en pièces (de boucher).


Parution : 2 janvier 2022


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