Éditions Douro "Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr
Collection Résonances, ISSN 3040-178X
Directeur : Jacques Cauda

Je reprends la collection Résonances inaugurée par Olivia-Jeanne Cohen. Je vais m’attacher à privilégier les manuscrits en résonance avec des figures d’écrivains. Olivia-Jeanne avait fait résonner Aragon avec Valérie Molet, Oliver Larronde avec Paul Sanda et Beckett avec Jean-Paul-Gavard-Perret. Nous la suivrons. À nous désormais les chemins de traverse, les tours et les détours, et les alentours fussent-ils méandreux, en regard d’un parcours pris dans le reflet d’une écriture. Une collection baroque du portugais barroco pour désigner des perles aux formes étonnantes !
Jacques Cauda
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Jacques Cauda dirige également les collections La Bleu-Turquin et Cour & Jardin

Le Grand cycle de la vie ou l’odyssée humaine est un cycle de quatorze poèmes – à dire, à crier et à murmurer – de plus de mille trois cents pages.
Un CD a été produit avec la lecture par l’auteur d’un extrait significatif de chaque poème et une composition sonore créée spécifiquement pour chaque poème par Laurent Maza. Une version de ce CD a été créée pour la scène avec un diaporama en fond de scène du peintre Lawrence et représentée à trois reprises dont la dernière au théâtre du Beauvaisis - scène nationale dans la grange de la Maladrerie Saint-Lazare à Beauvais – la première étant visualisable intégralement sur Internet.
Des lectures d’extraits ont eu lieu ainsi que des publications de passages en livres d’artistes ou en “livres pauvres” et exposées.
Une lecture complète de la totalité du Grand cycle de la vie ou l’odyssée humaine est disponible sur Internet.
Solitude est le premier poème du cycle.
Parution : 2 juin 2026

Face aux photographes productivistes ou amateurs qui laissent le monde aussi désolé que convenu, de rares créateurs deviennent irremplaçables. Supplément d’image d’un côté, amenuisement de réalité de l’autre, ces photographes en leurs options évitent le jeu d’éclosions de lumières aveuglantes. Ils traquent l’ombre. Pour eux, voir moins montre plus. Et ce, en divers champs : éthique, sociale, politique et esthétique où la photographie ne copie plus du réel : elle le métamorphose. Sont réunis ici les créateurs qui répondent à la « Chambre claire » de Barthes. Dans « La chambre sombre », les fenêtres ouvrent sur des territoires sombres et acérés. Les photographes laissent l’œuvre au noir - mais parfois non sans détour. Leurs visions ne suggèrent jamais des effondrements, mais des perspectives par de nouveaux sédiments pour une autre beauté.
Parution : 2 juin 2026
Communiqué de presse

Dans Perpétuité pour défenseurs de l’infini, Valéry Molet explore avec passion l’œuvre inachevée et mythique de Louis Aragon, La Défense de l’infini. À travers une analyse érudite et sensible, il éclaire les enjeux poétiques et philosophiques d’un texte qui rêvait de capturer l’infini. Salué par la critique pour son premier essai, L’Appel des décombres, consacré à Pierre Drieu la Rochelle, Valéry Molet poursuit son travail sur les grandes figures littéraires du XXe siècle, confrontant leurs utopies et désillusions. Cet ouvrage, à la croisée de la critique littéraire et de la réflexion intime, offre une immersion unique dans l’univers d’Aragon et des défenseurs de l’éternité.
Date de parution : 1er mars 2025
Communiqué de presse

En appelant sa pièce pour clavecin Les Barricades mystérieuses, François Couperin était loin de se douter, à l’aube du XVIIIe siècle, que son titre allait avoir des répercussions bien au-delà de la musique. Des peintres, des écrivains s’en emparèrent et c’est peut-être sans connaître l’œuvre – ils n’en font aucune allusion – que les poètes Maurice Blanchard puis Olivier Larronde intitulèrent leurs recueils Les Barricades mystérieuses.
Date de parution : 1 décembre 2024

« Extinctions » présente les stratégies de Beckett afin de conduire l’être jusqu’à son impossibilité d’exister et à sa vacuité. Les lieux du corps, comme ceux de l’espace et du temps subissent - par la fiction, la poésie, le cinéma, la télévision et la radio- tout ce qui s’écroule puis s’efface et s’éteint par la puissance de l’imaginaire.
L’essai, à travers une numérotation choisie, révèle les langages profondément novateurs et créateurs de Beckett pour dire l’épuisement du sens. Les stratégies de l’imaginaire éliminent toute révélation illusoire. Deux citations sont emblématiques de cette œuvre paradoxale entre l’impossibilité du dire et l’effacement : de « au commencement était le calembour » jusqu’à « Assez les images » où ne subsiste que la musique du silence dans le noir.
Date de parution : 1 septembre 2024

Ceci n’est pas un livre mais une partition du non-saVoir composée par l’I.A. L’invisible Activity. Très vite, après avoir plongé dans le trou noir de l’origine du monde, elle se fait à l’image de l’invisible premier, l’aleph. Composition à l’aveugle, J.CQ..S C..D., voit comme ne voit pas sa langue maternelle muter en O.E. Organic English la langue des mégalopoles. Et ainsi la dérive va, jusqu’au trou final où l’Invisible tombe à jamais. Pour l’éternité !
Date de parution : 1 juin 2024

Réfléchir à l’image de soi crée d’emblée un questionnement sur la posture de ce groupe nominal, autrement dit le substantif, l’image, et son complément, la réciprocité du soi. Dès lors qu’on cite cette expression, elle met en branle sa propre signifiance, source multiple de questionnements. Est-ce l’être-soi, un double de moi que je propose aux autres, une identité, une construction éphémère ? Comment peut-on en saisir les définitions et les contours ? Comment l’aborder ? Cet ouvrage examine sous divers angles la situation de l’être au monde si tant est qu’on puisse en comprendre les fondements et les enjeux. Les réflexions sur cette quête identitaire, expression des différents états de soi traités à différents degrés et selon différents modes d’approche philosophique, sensible, littéraire expriment également les positions de l’auteur et son engagement, pour ce qui concerne la seconde partie de l’ouvrage : l’écriture d’un choc, celui du 7 octobre 2023 qui a ouvert de nouveau la scène de l’abomination, qui convoque les ombres, les hallucinations et les fantasmes. Le 7 octobre a réactivé L’Image véhémente qui obnubile. Un regard nomade qui a fréquenté d’autres regards, ceux d’une Histoire et de mille vies, l’expression de ces parts d’être-au-monde, de questionnements ontologiques sur l’immanence, sur la relativité de sa situation dans le monde et dans son rapport à l’autre à travers un regard observateur, celui, aussi, qui s’est affuté pendant de nombreuses années aux allures de la Pensée, épris de littérature et de réflexion philosophique.
Date de parution : 1 avril 2024